Les périodes de confinement, tout comme les derniers travaux du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) sur le réchauffement climatique, ont souligné l’importance de l’air que nous respirons, chez nous ou à l’extérieur. Et contrairement aux idées reçues, l’air intérieur est 5 à 7 fois plus pollué que l’air respiré en extérieur. Dans la continuité de l’article L 220-1 du code de l’environnement, reconnaissant le droit de respirer un air qui ne nuise pas à la santé, des Valeurs Guides de l’Air Intérieur (VGAI) ont été établies. Elles recensent des valeurs maximales pour le C02, le CO, les particules fines, le benzène, le formaldéhyde, le radon et aussi l’humidité.

Choisir des produits adaptés

Pour respecter ces valeurs, et donc obtenir un air intérieur de qualité, quelques principes sont à respecter. Choisir des produits adaptés, comme des peintures ou des vernis portant au moins l’étiquette A+ ou comportant peu ou pas de COV (Composés Organiques Volatils) et des isolants biosourcés. Assurer une maintenance et un entretien réguliers des installations. Intégrer dès la conception, dans le cas d’une construction neuve, la problématique de la qualité de l’air.

Une implication personnelle

La manière de vivre des occupants d’un logement a aussi une incidence directe sur la qualité de l’air intérieur. Aérer 20 minutes par jour minimum, avoir un usage modéré des bougies, des parfums et des aérosols, nettoyer régulièrement ou encore ne pas obstruer les entrées d’air et les VMC sont des gestes simples qui contribueront à faire de votre appartement ou maison un lieu qui respire à pleins poumons.