Vie de la copropriété

La lumière, une affaire de lux

La lumière, une affaire de lux

L’éclairage en copropriété peut être synonyme de décoration, de confort, de sécurité, mais aussi de dépenses non maîtrisées. C’est pourquoi, il fait l’objet notamment depuis l’arrêté du 27 décembre 2018, complété en 2019, d’un encadrement réglementaire qui définit des valeurs minimales selon les espaces de la copropriété. Les escaliers et les équipements mobiles doivent être les plus éclairés, à hauteur d’au moins 150 lux. On trouve ensuite les éventuelles circulations extérieures ou coursives pour au moins 100 lux. Dans les parkings, 50 lux sont au moins nécessaires. Les cheminements et les parkings extérieurs exigent quant à eux a minima 20 lux. Quelles solutions adopter pour maitriser ses dépenses ?


A LED*

Parmi les équipements grands consommateurs d’électricité, l’ascenseur fait figure « d’exemple ». À lui seul, l’éclairage représente 40 % de la consommation totale de l’installation. Remplacer les systèmes traditionnels par des LED, engendre des économies significatives, même si le retour sur investissement peut s’échelonner sur quelques années.

Les LED constituent globalement une solution performante : durée de vie de près de 10 ans, consommation électrique de 6 à 10 fois inférieure à celle des anciennes ampoules et 3 fois inférieure à celle des ampoules basse consommation classiques… Elles peuvent être opportunément employées dans les blocs de secours ou les BASE (Blocs Autonomes de Secours d’Éclairage) obligatoires dans certaines parties communes, comme les parkings.


Quel système choisir ?

D’autres solutions technologiques se montrent très efficaces pour diminuer les consommations d’électricité liées aux éclairages des parties communes. Dans les escaliers, les parkings, les circulations piétonnes, une fonction dite « corridor avec veille » assure un éclairage minimal, automatiquement augmenté lorsqu’une personne est détectée. Puis, une fois vidé, un système de préavis d’extinction réduit progressivement l’éclairage de l’espace concerné. Ce système présente deux avantages, celui d’être à la fois gage de sécurité et d'économie, malgré sa permanence. Enfin, une cellule de détection de luminosité peut déclencher  un éclairage automatique lorsque cette luminosité est considérée comme insuffisante. Paramétrable et couplée à un détecteur de présence, elle repose sur la réalité lumineuse et non pas sur un choix calendaire aléatoire ou en fonction d’une heure prédéterminée.


*Light Emitting Diode ou diode électroluminescente